... avec Guillaume Canet, François Cluzet, Clotilde Hesme, Marie Denardaud… scénaristes : Jacques Maillot, Eric Veniard et Pierre Chosson - Sortie France : 6 février 2008.
On ne pourra jamais dire que le réalisateur Jacques Maillot encombre les salles obscures de ses œuvres. Point de nouvelles fraîches de l’homme depuis l’excellent Nos vies heureuses (1998) suivant de quelques années un court et moyen métrage impeccables présentés ensemble en salles en 1995 : 75 centilitres de prières et Corps inflammables. Depuis, rien. Alors évidemment, ce retour inattendu sur le devant de la scène avec Les liens du sang, un film au casting appétissant, ne pouvait laisser très longtemps insensible.
Et force est de constater que l’on ne ressort pas déçu de ces 1h46 de film qui met en scène deux frères. L’un est flic (Guillaume Canet) : droit, honnête… L’autre (François Cluzet) a été bandit à ses heures et vient de sortir de 10 ans d’emprisonnement pour meurtre. Le choc du retour, les plaies psychologiques béantes, les comptes sont à régler entre les deux hommes qui ne font qu’aviver et attiser chacun les braises de l’incompréhension. Sur fond de fin des années 70 cradingues, à l’image remarquablement choyée par un directeur de la photo inspiré (Luc Pagès), une caméra mobile et près des corps assiste en première ligne aux combats larvés que se mènent les héros d’une tragédie en devenir… Quand l’un tente la rédemption par l’illégalité, l’autre tentera de le sauver en flirtant plus que de raison avec le feu. Une courbe de vie qui s’inverse et c’est en mode majeur que s’entremêlent doutes, amour fraternel, reconnaissance, ingratitude et… fric. Une lueur d’un hypothétique bonheur, au loin, puis plus rien. Comme une impasse.
On ne pourra jamais dire que le réalisateur Jacques Maillot encombre les salles obscures de ses œuvres. Point de nouvelles fraîches de l’homme depuis l’excellent Nos vies heureuses (1998) suivant de quelques années un court et moyen métrage impeccables présentés ensemble en salles en 1995 : 75 centilitres de prières et Corps inflammables. Depuis, rien. Alors évidemment, ce retour inattendu sur le devant de la scène avec Les liens du sang, un film au casting appétissant, ne pouvait laisser très longtemps insensible.
Et force est de constater que l’on ne ressort pas déçu de ces 1h46 de film qui met en scène deux frères. L’un est flic (Guillaume Canet) : droit, honnête… L’autre (François Cluzet) a été bandit à ses heures et vient de sortir de 10 ans d’emprisonnement pour meurtre. Le choc du retour, les plaies psychologiques béantes, les comptes sont à régler entre les deux hommes qui ne font qu’aviver et attiser chacun les braises de l’incompréhension. Sur fond de fin des années 70 cradingues, à l’image remarquablement choyée par un directeur de la photo inspiré (Luc Pagès), une caméra mobile et près des corps assiste en première ligne aux combats larvés que se mènent les héros d’une tragédie en devenir… Quand l’un tente la rédemption par l’illégalité, l’autre tentera de le sauver en flirtant plus que de raison avec le feu. Une courbe de vie qui s’inverse et c’est en mode majeur que s’entremêlent doutes, amour fraternel, reconnaissance, ingratitude et… fric. Une lueur d’un hypothétique bonheur, au loin, puis plus rien. Comme une impasse.