mardi 10 août 2010

"Thomas s'en fout", le bilan...


Depuis le 13 octobre 2009, j'ai vendu en tout et pour tout 132 exemplaires de mon 1er roman « Thomas s'en fout ». Oh, bien sûr, ce n'est vraiment pas grand chose au regard de certains tirages pratiqués ou même comparé à des livres qui n'explosent pas les plafonds des ventes et qui vivotent à quelques centaines d'exemplaires.

Mais peu m'importe. En me lançant moi-même dans l'auto-édition et la création d'une auto-entreprise, je savais très bien que je ne pourrais aucunement concurrencer un circuit de distribution professionnel, ne pouvant que compter sur moi-même et la bonne volonté de certains pour faire de cette aventure quelque chose d'intéressant et de motivant. Et je n'ai pas été déçu à ce niveau-là.

Ce qui m'intéressait, aussi et surtout, c'était de pouvoir faire circuler mon texte auquel je crois (et j'y crois toujours !). Que des gens puissent le découvrir, le lire et bien évidemment l'apprécier.

Dans une immense majorité des cas, je n'ai pas eu de retour(s) sur ce que les lecteurs avaient pu penser de « Thomas s'en fout ». J'imagine que certains ne l'ont pas encore lu faute de temps et/ou d'envie, ou qu'ils n'ont pas souhaité me dire tout le mal qu'ils en pensaient, qu'ils n'avaient pas accroché ou que l'achat avait été fait uniquement pour me faire plaisir. C'est le jeu. En exposant mon « travail » à un public, mon histoire ne m'appartient plus. Elle voyage comme elle peut.

Et puis il y a eu des lecteurs qui ont lu le livre et me l'ont fait savoir. J'ai rougis parfois en lisant leur message ou en écoutant leur arguments. J'ai été surpris de leur attention, de leur souci de certains détails et de l'interprétation qu'ils ont pu donner sur certaines situations racontées dans le livre. Là où je pensais pouvoir les piquer au vif, je découvrais que leur attention s'était portée ailleurs, que ce qu'ils les avaient marqués était une phrase, un personnage, une scène, une réplique qui ne me semblait pas outre mesure appeler cette concentration. Comme je le dis plus haut, « Thomas... » ne m'appartenait plus.

Alors je me suis amusé à opérer quelques statistiques sur les ventes. Qui l'a acheté ?

Sur les 132 exemplaires vendus (au 10 août 2010), ce sont mes amis et les amis d'amis qui ont été les plus prompts à se procurer mon roman. A quoi servirait les amis, sinon ? Ils ont en effet été 29 à faire ma fortune, faisant ainsi profiter leurs propres amis de cette aubaine également à 29 reprises.

Mes collègues, ô valeureux collègues n'ont pas été en reste, menacés qu'ils étaient. Ils ont été 23 à passer au supplice de la caisse (13,80 euros, quand même), offrant au passage 2 exemplaires supplémentaires à leur relation ou famille.

La famille, justement. 6 membres ont participé en achetant « Thomas » pour eux-mêmes tandis que 19 amis de la famille ont eu la joie de recevoir l'ouvrage (merci merci merci merci à Brigitte, François et Yoann !).

Le cercle professionnel n'est pas en reste avec 11 achats (merci Facebook !!).

Enfin, l'univers du blog m'a permis de vendre 11 livres en tout, soit 7 pour des blogueurs ou ex-blogueurs et 4 pour leur relation. Puis 2 personnes-mystères dont j'ignorais tout avant leur achat du livre me l'on commandé.

J'ai également distribué 6 exemplaires gratuitement (ils ne sont pas comptabilisés dans les 132 exemplaires, bien sûr). 2 étaient destinés au cercle intime et 4 à des relations. L'idée était de faire voyager « Thomas ... » et peut-être envisager que ces exemplaires « presse » puisse faire l'objet de billet, post ou encore chronique ou simplement d'avis. Echec cuisant puisque ces exemplaires n'ont pas du tout circulés et seul un des destinataires à mis une photo du livre sur un coin de page de son blog. Les autres laissant la place à un oubli et à un silence polis. C'est leur droit. Il y a eu tout de même quelques avis publiés sur la Toile par des lecteurs, mais je vous laisse le loisir de les découvrir via un célèbre moteur de recherches.
Avec le système que j'ai adopté de l'auto-édition, on voit bien les limites fixées. A savoir qu'il est extrêmement difficile de sortir des cercles (familiaux, amicaux et professionnels) pour s'adresser à un public plus large. Mais je m'en doutais.

Voilà, en 10 mois la vie de « Thomas s'en fout ». Une belle aventure, disais-je. Prenante et enthousiasmante. Elle n'est d'ailleurs pas totalement terminée car, comme je l'ai annoncé, je participerai en novembre prochain en tant qu'exposant au 1er salon organisé par l'association SIEL de Paris. J'y présenterai mon livre mais surtout, j'y travaille, je présenterai mon nouvel ouvrage.

Une autre aventure débute, en somme... A bientôt, donc.

5 commentaires:

Joelle a dit…

Félicitations :) C'est déjà un beau chiffre quand on sait que les possibilités de distribution de l'auto-édition sont limitées ! Et surtout bonne continuation pour le prochain livre :)

May a dit…

Bravo !
Brav d'y avoir cru, de t'être investi, et de continuer...
j'ai hâte de connaître le titre de ton prochain roman...

LVE a dit…

< Joëlle : et même un chiffre qui s'améliore puisque rien qu'en 24h ce sont deux commandes supplémentaires qui tombent. A ce rythme, je n'aurais plus d'exemplaires. Rupture de stock ma bonne dame :))
< May : Merci. Mais le suivant ne sera pas un roman. J'ai envie de faire plein de choses différentes en matière d'écriture. Et j'ai toute liberté pour le faire en étant moi-même juge et partie :)) Et je ne vais pas me gêner.

May a dit…

Tout ceci n'est pas pour apaiser ma curiosité...

LVE a dit…

< may : pour ton apaisement, rien de telle qu'une commande, moi j'dis (polom)...