Je sens bien les choses. Prenant ainsi acte que la blogosphère littéraire est à une écrasante majorité féminine, je me dis qu’il est enfin temps que je parle des livres qui vont nécessairement intéresser ce lectorat avide de nouveautés, de coups de cœur et de plongeons dans l’histoire du monde dévoilant à la face de toutes les recoins secrets de l’âme, des bouleversantes révélations des mystères de la vie, de cet infini plaisir de la découverte tout comme de cet infime bonheur de la phrase finement ciselée. Bref, comme je sens bien les choses, disais-je, je vais aujourd’hui vous parler football.
Car ce recueil de nouvelles signé Marc Villard a pour thème central le sport-roi du monde, l’incontournable sujet professionnel de prédilection du lundi autour de la machine à café. Mais là, place le plus souvent à la nostalgie. Au football des champs, à celui de l’enfance où tout jeune minot, Marc Villard était l’être le plus dispensable du monde sur un terrain de football. On retrouve là une série de saynètes très courtes qui nous font voyager dans les années 50 où sévissaient en toile de fond les Kopa et autre Piantoni du Grand Reims, mais aussi dans le football des années 80, avec ses similis stars qui font remonter quelques souvenirs émus au quadra que je suis. Manifestement, Villard se réapproprie sa mémoire, son enfance en province, pour poser un regard parfois assez dur sur cet univers d’hommes dans lequel on croise des petites frappes prêtes pour LE braquage, les curés-entraineurs, les supporters trop concernés, le racisme ambiant, les filles, l’adultère, les faux espoirs et ces matches du dimanche qui font l’événement dans toutes les villes de l’hexagone.
C’est avec une certaine virtuosité et un humour de connivence que Marc Villard dépeint cette micro-société de la secte football. On prend plaisir à lire la justesse et la noirceur de ses différentes histoires mettant en scène quelques imbéciles. Et on prend plaisir, aussi, à se remémorer fébrilement les victoires et les défaites, les copains et quelques errements coupables. Parce que l’histoire de ce football-là, c’est un peu la mienne.
Car ce recueil de nouvelles signé Marc Villard a pour thème central le sport-roi du monde, l’incontournable sujet professionnel de prédilection du lundi autour de la machine à café. Mais là, place le plus souvent à la nostalgie. Au football des champs, à celui de l’enfance où tout jeune minot, Marc Villard était l’être le plus dispensable du monde sur un terrain de football. On retrouve là une série de saynètes très courtes qui nous font voyager dans les années 50 où sévissaient en toile de fond les Kopa et autre Piantoni du Grand Reims, mais aussi dans le football des années 80, avec ses similis stars qui font remonter quelques souvenirs émus au quadra que je suis. Manifestement, Villard se réapproprie sa mémoire, son enfance en province, pour poser un regard parfois assez dur sur cet univers d’hommes dans lequel on croise des petites frappes prêtes pour LE braquage, les curés-entraineurs, les supporters trop concernés, le racisme ambiant, les filles, l’adultère, les faux espoirs et ces matches du dimanche qui font l’événement dans toutes les villes de l’hexagone.
C’est avec une certaine virtuosité et un humour de connivence que Marc Villard dépeint cette micro-société de la secte football. On prend plaisir à lire la justesse et la noirceur de ses différentes histoires mettant en scène quelques imbéciles. Et on prend plaisir, aussi, à se remémorer fébrilement les victoires et les défaites, les copains et quelques errements coupables. Parce que l’histoire de ce football-là, c’est un peu la mienne.
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4 commentaires:
à offrir à un footeux ?
Je note le titre pour mon copain qui adooooooooooore le foot. Et je lui emprunterai car moi aussi, j'aime bien. Pas autant, mais un peu quand même. :-)
Tiens... tout comme Caroline !
< Amanda : oui, c'est (aussi) émotif, un footeux... si si !
< Caro[line] + Emma : diantre fichtre, c'est exactement le chemin parcouru par mon exemplaire...
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