L’imagination au Pouvoir. Un leitmotiv qui serait probablement loin de laisser insensible cet écrivain gallois, Jasper Fforde, qui a décidé de mettre au service de la littérature sa folie naturelle. Car il faut bien le dire, l’homme ne semble plus avoir toute sa tête lorsqu’il met en scène Thursday Next, détective aux OpSpec, une unité spécialisée dans les traques du plagiat littéraire, du trafic d’éditions originales de livres ou encore dans l’irréfutable preuves que Shakespeare est le véritable auteur de… ses pièces. Dans le monde de Thursday Next, un autre monde, les Choses et la distorsion du Temps qui passent côtoient sans vergogne le farfelu et le délire.
Pour cette première aventure, l’auteur a placé son héroïne en bien fâcheuse posture. Cantonnée dans son habituelle et parfois monotone travail d’enquêteuse, elle se voit contrainte par la force de choses à opérer son grand retour dans la ville de son enfance et de ses premiers émois, Swindon. Là, entre un dangereux psychopathe candidat au poste de plus grand criminel de l’Histoire de la littérature, des parents à l’ouest, un oncle inventeur (la machine à gommer les souvenirs, la voiture caméléon, le papier carbone qui traduit dans une autre langue ce que l’on y écrit, la machine capable de reconnaître l’odeur d’un criminel, l’olfactographe, ou encore… les asticots correcteurs d’orthographe…), miss Next retrouve ses marques et son amour de toujours sur le point de se marier. Au final, une Thursday qui se trimballe suffisamment de casseroles psychologiques, lestée des poids du passé, pour justifier son besoin de folie.
De quoi déprimer ou dépasser l’entendement de la réalité avec une histoire où les personnages se voient transporter dans les pages des chefs d’œuvre de la littérature pour parfois en changer le cours, ou tout faire pour n’en rien modifier. C’est la mission qui incombe à ce détective jamais en jupon lorsque le terrifiant Achéron Hadès décide qu’il tiendra le monde en haleine avec le vol de l’édition originale de Jane Eyre de Charlotte Brontë dont il peut changer l’histoire à volonté. Une perspective insupportable pour le commun des mortels dans l’univers de fantaisie de Jasper Fforde. Thursday passera à l’attaque…
Mais dans ce foisonnement et cette originalité débridée, l’auteur cabotine un peu. On a parfois l’impression qu’il bombe le torse en vous faisant un clin d’œil : z’avez vu comme j’ai de l’imagination !!??. Alors, parfois, Fforde se perd un peu dans les dédales de son histoire, digresse à loisir en laissant paraître ses trucs, voire ses tics d’écriture avec un fin qui traîne en longueur. Mais on reste pantois, impressionné, par ce mélange de roman policier, de conte déjanté et de voyage pour l’anticonformisme. Un voyage en première classe.
Le site : Japser Fforde
Pour cette première aventure, l’auteur a placé son héroïne en bien fâcheuse posture. Cantonnée dans son habituelle et parfois monotone travail d’enquêteuse, elle se voit contrainte par la force de choses à opérer son grand retour dans la ville de son enfance et de ses premiers émois, Swindon. Là, entre un dangereux psychopathe candidat au poste de plus grand criminel de l’Histoire de la littérature, des parents à l’ouest, un oncle inventeur (la machine à gommer les souvenirs, la voiture caméléon, le papier carbone qui traduit dans une autre langue ce que l’on y écrit, la machine capable de reconnaître l’odeur d’un criminel, l’olfactographe, ou encore… les asticots correcteurs d’orthographe…), miss Next retrouve ses marques et son amour de toujours sur le point de se marier. Au final, une Thursday qui se trimballe suffisamment de casseroles psychologiques, lestée des poids du passé, pour justifier son besoin de folie.
De quoi déprimer ou dépasser l’entendement de la réalité avec une histoire où les personnages se voient transporter dans les pages des chefs d’œuvre de la littérature pour parfois en changer le cours, ou tout faire pour n’en rien modifier. C’est la mission qui incombe à ce détective jamais en jupon lorsque le terrifiant Achéron Hadès décide qu’il tiendra le monde en haleine avec le vol de l’édition originale de Jane Eyre de Charlotte Brontë dont il peut changer l’histoire à volonté. Une perspective insupportable pour le commun des mortels dans l’univers de fantaisie de Jasper Fforde. Thursday passera à l’attaque…
Mais dans ce foisonnement et cette originalité débridée, l’auteur cabotine un peu. On a parfois l’impression qu’il bombe le torse en vous faisant un clin d’œil : z’avez vu comme j’ai de l’imagination !!??. Alors, parfois, Fforde se perd un peu dans les dédales de son histoire, digresse à loisir en laissant paraître ses trucs, voire ses tics d’écriture avec un fin qui traîne en longueur. Mais on reste pantois, impressionné, par ce mélange de roman policier, de conte déjanté et de voyage pour l’anticonformisme. Un voyage en première classe.
Le site : Japser Fforde
6 commentaires:
J'ai beaucoup aimé ce premier tome de la série. J'ai été fascinée par ce monde parallèle. J'ai lu le second cette semaine et j'ai bien aimé aussi (moins que le premier) mais cet attrait de la nouveauté présent dans "L'affaire Jane Eyre" était moins présent... quoique... il y a quand même des nouveaux trucs!
je dois lui reconnaître qu'il a de l'imagination, j'ai adoré le coup des animaux génétiquement revenus à la vie ! j'ai décelé pas mal de clin d'oeil à notre société, mais, au dessus de tout, j'ai trouvé excellent le fait de rnedre presque symptahique les personnages de ficions, comme s'ils avaient leur propre conscience, un thème qui devrait plaire à paul Auster, lui aussi fasciné (dans ses oeuvres par la capacité des héros à échapper à leur créateur"
< Kar' : j'vais attendre un peu pour un second volume...
< Wic' : je ne me rappelle plus très bien de la prose de Paul Auster. J'ai le souvenir vague d'une opression, d'un monde fermé.
"un monde fermé", oui, comme les pages d'un livre qui repose...Auster parle souvent de la création, d'un écrivain, il parle de lui, de ses hantises, de ses espoirs, de ses doutes, c'est un homme comme je pourrais être...si j'étais un homme bien sûr ;)
parfois, je me dis que les hommes sont plus libres, peut-être n'est-ce qu'une impression...
Ce livre m'intrigue depuis un bon petit moment, mais c'est son côté déjanté qui me rebute un peu de peur qu'à force ça devienne un peu lourd !
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