... avec Daniel Auteuil, Catherine Marchal, Olivia Bonamy, Gérald Laroche, Francis Renaud... scénariste : Olivier Marchal, sortie France : 12 mars 2008,
site officiel : http://www.mr73-lefilm.com/
Louis Schneider, flic à la SRPJ de Marseille, est plus que fatigué, il est fini. Ses collègues, sa hiérarchie aimeraient en tous cas le croire. Ses rencontres avec la dive bouteille sont fréquentes. Une fois, deux fois de trop, il est lâché, écarté. C'est un fantôme du passé, Justine qui lui apporte la rédemption, l'occasion de partir en soldant les comptes.
Avec "MR73" Olivier Marchal, ex-flic passé du côté des salles obscures, met un point final à son tryptique initié avec Gangsters (2002) puis 36 Quai des Orfèvres (2004). Mais surtout il signe là un grand film noir, loin des adaptations vargassienne ou grangézophile (pour moi, le deus ex machina métaphysico-mystique n'a rien à faire dans un policier, quand je veux du fantastique je lis de l'heroïc fantasy). L'intrigue sert de prétexte pour montrer les blessures mortelles d'un homme, comme les autres, mais qui a accepté d'en chier en endossant sa fonction de flic. Daniel Auteuil est parfait, humble comme il sait l'être, à sa place. L'histoire est simple mais tous les efforts de Marchal se sont portés sur la psychologie des personnages, mis en valeur par une lumière très travaillée. Le tableau final est sombre mais très réussi et je lui pardonne volontiers les quelques excès de symboles (la pluie ça lave...) comme j'avais pardonné ses excès à Frédéric Schoendoerffer sur Truands. Le retour du noir français ? J'en rêve...
site officiel : http://www.mr73-lefilm.com/
Louis Schneider, flic à la SRPJ de Marseille, est plus que fatigué, il est fini. Ses collègues, sa hiérarchie aimeraient en tous cas le croire. Ses rencontres avec la dive bouteille sont fréquentes. Une fois, deux fois de trop, il est lâché, écarté. C'est un fantôme du passé, Justine qui lui apporte la rédemption, l'occasion de partir en soldant les comptes.
Avec "MR73" Olivier Marchal, ex-flic passé du côté des salles obscures, met un point final à son tryptique initié avec Gangsters (2002) puis 36 Quai des Orfèvres (2004). Mais surtout il signe là un grand film noir, loin des adaptations vargassienne ou grangézophile (pour moi, le deus ex machina métaphysico-mystique n'a rien à faire dans un policier, quand je veux du fantastique je lis de l'heroïc fantasy). L'intrigue sert de prétexte pour montrer les blessures mortelles d'un homme, comme les autres, mais qui a accepté d'en chier en endossant sa fonction de flic. Daniel Auteuil est parfait, humble comme il sait l'être, à sa place. L'histoire est simple mais tous les efforts de Marchal se sont portés sur la psychologie des personnages, mis en valeur par une lumière très travaillée. Le tableau final est sombre mais très réussi et je lui pardonne volontiers les quelques excès de symboles (la pluie ça lave...) comme j'avais pardonné ses excès à Frédéric Schoendoerffer sur Truands. Le retour du noir français ? J'en rêve...
A lire : une interview de Daniel Auteuil dans et sur le site de Studio magazine de mars 2008 qui en dit long sur l'attachement du comédien au noir.
2 commentaires:
Je pense le voir un de ces quatre j'aime bcp Auteuil :)
I - Vu.
II - Durant le printemps du cinéma.
III - Chavirant. Chaviré.
IV - recommandé.
V - [Chaudement]
VI - Opaque, quand même.
VIII - [l'histoire personnelle d'Olivier marchal dit pourquoi]
IX - Ce soir, sur "13è rue" : "Gangsters"
X - http://fr.youtube.com/watch?v=HMKubpzR1-8
XI - [Conseillé]
XII - Et après ?
XII - Revenir - sans doute - à quelque chose de plus enjoué.
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