En entrapercevant la couverture jaune flamboyant du dernier livre de Woody Allen, la première pensée aura été de se demander si L’erreur est humaine n’était pas la réédition d’un ancien livre oublié. Vérification faite, non. Le maladivement new yorkais publie donc une série de nouvelles inédites (très courtes) où se côtoient, comme d’habitude, le drôle, l’absurde et des situations que le commun des mortels fuirait à toutes jambes. Très inspiré par l’actualité insolite et les faits divers (l’auteur lit beaucoup le magazine Times, très cité dans l’ouvrage), Allen rebondit sur des thématiques où il a visiblement décidé de mettre son grain de sel de sa patte la plus inimitable. Il malmène ainsi ses quelques démons de toujours comme la physique quantique, la philosophie, les pseudos écrivains à tendance maxi-intello, les producteurs véreux et les scénaristes à la ramasse ou encore les entrepreneurs du bâtiment (une vengeance personnelle ?), la vente de prières par Internet, Mickey Mouse et même les arracheurs d’étiquettes de matelas, de dangereux pervers. Avec tout ça, inutile de dire que les aficionados du névrosé réalisateur y retrouveront leur Maître dans toute sa splendeur.
Toutefois, il faut bien avouer que la mécanique bien huilée des textes laisse parfois un goût de monotone et de déjà vue pour qui connaît bien l’œuvre d’Allen, qu’elle soit cinématographique ou littéraire. On peut aussi reprocher dans cette traduction la présence d’énormément de références un peu obscures, faute d’explications de la part de l’éditeur. L’erreur est humaine est à mettre, quoi qu’il en soit, entre toutes les mains pour qui a envie de passer un (très) bon moment avec la rigolitude en bandoulière.
Toutefois, il faut bien avouer que la mécanique bien huilée des textes laisse parfois un goût de monotone et de déjà vue pour qui connaît bien l’œuvre d’Allen, qu’elle soit cinématographique ou littéraire. On peut aussi reprocher dans cette traduction la présence d’énormément de références un peu obscures, faute d’explications de la part de l’éditeur. L’erreur est humaine est à mettre, quoi qu’il en soit, entre toutes les mains pour qui a envie de passer un (très) bon moment avec la rigolitude en bandoulière.
5 commentaires:
tiens c'est amusant, je viens de le recevoir, je l'avais commandé. Bon je vais y jeter un coup d'oeil alors
Je l'ai vu je ne sais trop où mais j'avais été tentée. Oui, Woody Allen devient répétitif selon moi... mais il me fait rire quand même!
Bon, je l'avoue, je n'aime pas Woody Allen, le seul film qui en réchappe c'est 'la rose pourpre du caire' donc je vais m'abstenir de le lire ;)
< Amanda : alors, ton oeil est resté dedans ??
< Karine : peut-être répétitif, mais il a un style. Tout le monde ne peut pas en dire autant, malgré tout.
< Anjelica : c'est dommage, y'en a de sacrés paquets de bons films ("Annie Hall", "Manhattan", "Meutre mystérieux à manhattan", "Zelig", etc. etc. etc. etc.).
Oui,je sais mais je peux pas, il m'agace au plus haut point ;)
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